mutations APP
Les mutations du gène APP, situé sur le chromosome 21, expliquent environ 9% des familles avec transmission autosomique dominante de MA. Actuellement, 24 mutations considérées pathogènes ont été répertoriées dans la base de données AD-FTD Mutation Database.
Le phénotype le plus fréquemment rencontré est une présentation amnésique de MA. Les âges de début peuvent être très variables allant de 37 à 64 ans.
Les mutations entrainent un déclin cognitif progressif et sont parfois associés à une angiopathie amyloïde cérébrale importante. La situation clinique correspond alors à la survenue d’hémorragies cérébrales lobaires ou méningées focales. Les hématomes intraparenchymateux sont classiquement corticaux et de tailles variables.
L’imagerie cérébrale par TDM ou IRM en séquence adaptée signe la présence des macrosaignements ou hémorragies mais seule l’IRM en séquence T2* ou SWI est à même de montrer la présence de microsaignements, le plus souvent nombreux. Sur le plan neuropathologique, cette angiopathie amyloïde est décrite de façon plus ou moins sévère et met alors en évidence de sévères lésions affectant les artères cérébrales avec des dépôts d’Aβ organisés dans la paroi des vaisseaux.
Il faut retenir que dans ce type de mutation de l’APP comme dans le cas des duplications de l’APP, c’est parfois en apprenant l’existence dans la famille de personnes jeunes (<65ans) ayant présenté un AVC (hématome) que le diagnostic d’une possible MA héréditaire va être suspecté.
Références :
Le phénotype le plus fréquemment rencontré est une présentation amnésique de MA. Les âges de début peuvent être très variables allant de 37 à 64 ans.
Les mutations entrainent un déclin cognitif progressif et sont parfois associés à une angiopathie amyloïde cérébrale importante. La situation clinique correspond alors à la survenue d’hémorragies cérébrales lobaires ou méningées focales. Les hématomes intraparenchymateux sont classiquement corticaux et de tailles variables.
L’imagerie cérébrale par TDM ou IRM en séquence adaptée signe la présence des macrosaignements ou hémorragies mais seule l’IRM en séquence T2* ou SWI est à même de montrer la présence de microsaignements, le plus souvent nombreux. Sur le plan neuropathologique, cette angiopathie amyloïde est décrite de façon plus ou moins sévère et met alors en évidence de sévères lésions affectant les artères cérébrales avec des dépôts d’Aβ organisés dans la paroi des vaisseaux.
Il faut retenir que dans ce type de mutation de l’APP comme dans le cas des duplications de l’APP, c’est parfois en apprenant l’existence dans la famille de personnes jeunes (<65ans) ayant présenté un AVC (hématome) que le diagnostic d’une possible MA héréditaire va être suspecté.
Références :
Wallon et al. The French Series of Autosomal Dominant Early Onset Alzheimer Disease Cases: Mutation
Spectrum And CSF Biomakers. 2012 Journal of Alzheimer’s Disease. 30, 847–856
Ryan NS et al. Correlating familial Alzheimer's disease gene mutations with clinical phenotype. 2010 Biomark Med. 4(1):99-112.