Où en est la recherche thérapeutique ?
La recherche dans la maladie d'Alzheimer est très vaste au niveau mondial. En effet, des dizaines d'articles scientifiques sont publiés chaque jour et permettent de mieux comprendre les causes de cette maladie.
Les formes de maladie d'Alzheimer en lien avec une mutation causale ou un facteur de risque génétique (notamment APOE4) sont particulièrement étudiées.
Par exemple, de nombreux modèles animaux ont permis d'étudier les mécanismes pathologiques ou de tester des médicaments avant l'administration chez l'Homme. Ils sont directement issus des anomalies génétiques identifiées dans les familles de patients. En pratique, il est possible d'implanter une anomalie génétique connue et responsable d'une maladie d'Alzheimer héréditaire dans une cellule ou un animal pour connaitre l'effet de cette mutation et envisager de trouver un traitement. Une grande partie des médicaments actuellement en phase de tests chez l'Homme est issue de ces modèles "transgéniques" et ce type de recherche est très active actuellement.
Cependant malgré l’engagement des patients, de leurs familles et des chercheurs, il n’y a, à ce jour, aucune molécule ayant prouvé sa capacité à bloquer ou retarder l’évolution de la maladie. Pour autant, les connaissances ont beaucoup progressé. Nous savons désormais avec certitude que les premières lésions dans le cerveau commencent plus de 15 ans avant les premiers troubles de mémoire, alors que rien n'est détectable dans la vie quotidienne ni par la personne ni par son entourage. D'autres travaux de recherche en biologie, en IRM par exemple permettent de savoir plus précisément comment détecter les débuts de cette maladie dans le cerveau. Ces recherches sont essentielles car elles permettent de proposer des traitements expérimentaux (essais thérapeutiques) pour prévenir l’apparition de la maladie avant que les symptômes ne commencent.
2 projets principaux sont actuellement disponibles en France :
Les formes de maladie d'Alzheimer en lien avec une mutation causale ou un facteur de risque génétique (notamment APOE4) sont particulièrement étudiées.
Par exemple, de nombreux modèles animaux ont permis d'étudier les mécanismes pathologiques ou de tester des médicaments avant l'administration chez l'Homme. Ils sont directement issus des anomalies génétiques identifiées dans les familles de patients. En pratique, il est possible d'implanter une anomalie génétique connue et responsable d'une maladie d'Alzheimer héréditaire dans une cellule ou un animal pour connaitre l'effet de cette mutation et envisager de trouver un traitement. Une grande partie des médicaments actuellement en phase de tests chez l'Homme est issue de ces modèles "transgéniques" et ce type de recherche est très active actuellement.
Cependant malgré l’engagement des patients, de leurs familles et des chercheurs, il n’y a, à ce jour, aucune molécule ayant prouvé sa capacité à bloquer ou retarder l’évolution de la maladie. Pour autant, les connaissances ont beaucoup progressé. Nous savons désormais avec certitude que les premières lésions dans le cerveau commencent plus de 15 ans avant les premiers troubles de mémoire, alors que rien n'est détectable dans la vie quotidienne ni par la personne ni par son entourage. D'autres travaux de recherche en biologie, en IRM par exemple permettent de savoir plus précisément comment détecter les débuts de cette maladie dans le cerveau. Ces recherches sont essentielles car elles permettent de proposer des traitements expérimentaux (essais thérapeutiques) pour prévenir l’apparition de la maladie avant que les symptômes ne commencent.
2 projets principaux sont actuellement disponibles en France :
L'efficacité de ces traitements est mesurée par la capacité réduire la perte de certains capacités cognitives liées à la maladie. Le programme DIAN a terminé actuellement le recrutement des participants. Bien entendu, avec toutes les précautions éthiques nécessaires, ces personnes peuvent ne pas désirer savoir si elles sont porteuses ou non de l'anomalie génétique et être tout de même incluses dans ce programme de recherche.
Le suivi des participants est actuellement en cours et nous vous proposons d'en savoir plus dans cette section du site : l'essai clinique DIAN-TU.
Le point important est qu’un nouveau groupe de participants devrait pouvoir être inclus prochainement pour préparer l’arrivée dans un avenir proche de nouvelles molécules expérimentales. Il est bien sûr préférable de tester un nombre plus grand de molécules pour espérer avoir le plus rapidement possible un traitement à proposer. Le site alzheimer-genetique.fr relaiera l’information concernant cette nouvelle phase de recherche de participants.
Vous trouverez également une FAQ spécifique pour ce protocole de recherche
Enfin pour plus d'information sur le projet DIAN, vous pouvez visiter le site (en Anglais) : DIAN Website
Generation Program est un programme de recherche liant une approche académique (La Banner Alzheimer Institute) à une industrie pharmaceutique Novartis. Deux études différentes sont actuellement en cours (Generation Etude 1 et 2) et s’inscrivent dans une démarche de prévention thérapeutique. L’objectif est de proposer un traitement expérimental à des personnes qui n’ont aucun symptômes mais porte un facteur de risque génétique, l’APOE4 (suivre ce lien pour plus d'information sur ce facteur). Le statut génétique est révélé à la personne participante à la recherche après son inclusion dans l’étude mais avant de mettre en place le traitement expérimental.
L’efficacité du traitement est mesurée par l’évolution des capacités cognitives après plusieurs années de traitement.
La France participe à ce programme et le recrutement est en cours actuellement dans plusieurs centres.
Mise à jour du 01/08/2019 : Cette étude de recherche est arrêtée prématurément par le laboratoire lui-même pour l'ensemble des centres participants dans le monde entier.
Generation Program
(Banner Alzheimer Institute)